Dégoût.
C’est quand je serre fort les poings et que je laisse faire.
Je regarde le monde ennuyant et j’ai envie de brailler : ASSASINS !
L’enfer vous l’avez créé ici-bas !
Je m'engouffre, je m'étouffe, je me noie…dans cette marée de bestialité infâme…
J’ai envie d’écrire, mais je supprime, de crier, mais je me tais, de peindre, mais je m’éteins, d’abîmer, mais je m’abîme…
Je regarde mes lignes, je relis mes vers et je n’y vois que : Dégoût... Dégoût ! Mais ay !
Tu m’as eu ! Je joue à un jeu où je ne compte plus les points.
Je passe d’un sourire fade sur une page, à un je m’en fous au verso.
Je regarde les autres et je me pose la question :
"Ai-je vraiment une intelligence suprême ou suis-je simplement l’un de ces cons… qui voient la vie à l’envers en se croyant plus clairvoyants…?"
Dégoût.
J’inverse les rôles et je deviens coupable, tu me fais enfermer, honteuse, pour ne plus m’exposer aux regards du dehors, ce que mon propre regard ne supporte plus.
Mon âme est si lourde, je veux me vider pour me sentir légère. Et j’écris pour me débarrasser de mon Je.